SAUVONS NOTRE BASKET…
La politique de construction et de réfection des infrastructures sportives, lancée par les autorités, prend-t-elle en compte le basket ? La question mérite d’être posée.
Notre pays, l’un des plus titrés du continent aussi bien en fille qu’en garçon, souffre d’un manque criant de salles de basket dignes de ce nom aussi bien à Dakar que dans les autres régions. La seule digne de ce nom dont nous disposons est celle de Dakar Arena. A par elle, c’est le désert total pour un pays qui se dit de basket.
Cette situation, loin d’honorer notre rang en Afrique, fait que nous ne sommes plus en mesure d’accueillir l’Afro basket, ce qui aurait pu nous donner la chance de renouer avec un titre qui nous fuit depuis plus de deux décennies chez les hommes. Des pays comme l’Angola, pays le plus titré en Afrique, avait compris que la meilleure façon de faire partie des meilleurs c’était d’investir dans les infrastructures modernes.
Pendant ce temps, on continue à croire au Sénégal que les performances se limitent à la mise en place d’une fédération ou de la tenue d’un championnat. Il est temps que le ministère et l’instance dirigeante du basket trouvent au plus vite des solutions pour faire retrouver à cette discipline sa place d’antan. Le traitement du basket mérite plus que ce à quoi nous assistons. Alors que nous sommes en pleine hivernage, il suffit que quelques gouttes de pluie tombent pour que ces salles, qui n’existent que de nom, deviennent impraticables et obligeant le report des rencontres.
Le dernier exemple est celle de Marius Ndiaye qui, du fait de son état de délabrement ne pouvait pas accueillir les matches qui y étaient programmés ce week-end à cause des fortes précipitations. Pour celles de l’intérieur du pays, n’en parlons même pas, puisque rares sont celles qui disposent de toiture.
A l’heure où les garçons ne dominent plus le continent, les filles se font battre par de petits poucets, l’équipe masculine sans entraîneur est minée par de problèmes très profonds, les infrastructures modernes font défaut…l’heure a sonné de sauver notre basket.