A LA UNEACTUALITESPOLITIQUE

Pape Diop «trahit Wade», rejoint Macky et dit n’avoir pas peur des attaques…

Pape Diop rejoint enfin la coalition présidentielle. Le leader de la coalition Bokk Gis Gis qui était en conférence de presse ce jeudi 11 août 2022, au niveau de son siège sur la VDN, a motivé son décision du fait de la nature présidentielle de notre système politique. Selon le président de la coalition Bokk Gis Gis Liggey une assemblée nationale placée sous le contrôle de l’opposition débouchera forcément sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers.

Sa décision a été attendue ! La coalition Bokk Gis Gis Liggey, qui a obtenu un siège à l’Assemblée nationale, vient d’annoncer son ralliement à la majorité parlementaire qui sera mise en place par la BBY. Pape Diop et ses camarades ont fait face à la presse ce jeudi 11 août 2022, pour donner leur position. «J’ai pris après mures réflexions, la décision de joindre le groupe parlementaire qui sera mis sur pied par la coalition présidentielle BBY. 

Cette décision que j’ai pris sans discussion aucune avec la coalition au pouvoir, avec la situation que je viens de décrire, je pense qu’il était donc de mon devoir en tant acteur politique attaché à la bonne marche de notre Etat ainsi qu’au fonctionnement correcte de nos institutions de prendre une telle décision après avoir discuté avec mon parti et toutes les composantes de la coalition Bokk Gis Gis Ligguey qui l’ont approuvé », a déclaré face à la presse le président Pape Diop de la coalition Bokk Gis Gis.

Pour motiver sa décision, Pape Diop et la coalition Bokk Gis Gis Liggey estiment que dans le cadre de la nature présidentielle de notre système politique, une assemblée nationale placée sous le contrôle de l’opposition débouchera forcement sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers.

Ainsi, par « Faute de pouvoir s’appuyer sur une assemblée dont la configuration n’entravera en rien son action, le président de la République serait amenait à gouverner par ordonnance. On le veuille ou non, l’assemblée nationale se transformera non comme un contre-pouvoir mais plutôt en un goulot d’étranglement à l’action du président de la République et pourrait donner à une crise institutionnelle sans précédent, à toute sorte de blocage et peut être même à des tentatives de prise de pouvoir par des canaux non démocratique dans un contexte où notre pays fait l’objet de toute les convoitises avec les découvertes de ressources pétrolières et gazières sur notre sol », a expliqué le leader de Bokk Gis Gis.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page