Gestion des inondations dans les centres urbains : L’Onas liste les causes et invite à la sensibilisation
Après la plainte contre X, suite à la découverte des actes malveillants sur ses réseaux de canalisation, dans la nuit du 5 au 6 août dernier, l’Office national de l’assainissement du Sénégal a tenu hier, un point de presse pour énumérer les facteurs qui freinent ses opérations. Il invite tous les acteurs à accentuer la sensibilisation afin de changer les comportements qui occasionnent les inondations.
L’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a encore fait face à la presse hier, pour rappeler les efforts consentis par le gouvernement afin d’endiguer les causes des inondations dans les centres urbains. L’acquisition de matériels comme les aspirateurs de boue, les véhicules de dépannage, des motopompes à haut débit a permis à l’Onas de démarrer les opérations de curage des canalisations et des bassins de rétention.
Selon le directeur général de cette structure, Ababacar Mbaye, en plus du réseau d’eaux pluviales, l’Onas gère les réseaux d’eaux usées longs de 1800 km dont 1300 km à Dakar. Et la mise en œuvre de ces opérations fait face à des contraintes. «L’obstruction des canaux par les ordures ménagères, les gravats, les plastiques et carcasses d’animaux, des branchements clandestins dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales, etc», a énuméré, M. Mbaye. À cela s’ajoutent le dépassement de capacité des réseaux dans certaines zones à urbanisation galopante et les impacts négatifs de certains projets immobiliers sur les canaux.
Pour la gestion des eaux usées, l’Onas constate une augmentation des déclarations des bouchons pendant la saison des pluies due à l’ensablement excessif, l’engorgement du réseau par les eaux de pluies et des comportements inappropriés des
populations. Afin de mettre fin à ces facteurs qui occasionnent les inondations, le directeur général de l’Onas invite tous les acteurs, en premier lieu les collectivités territoriales, «à s’investir dans la sensibilisation, le désensablement des voiries, la gestion des
ordures ménagères, la veille et la sécurisation des ouvrages d’assainissement», a exhorté le directeur. Une étude est d’ailleurs en perspective pour la restructuration hydraulique et la réhabilitation du système des eaux pluviales de la zone de captage.
