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OUSMANE SONKO OU LE CYNISME DANS LA MANIPULATION

Le loup est encore sorti du bois, tenaillé non pas par la faim cette fois, mais par une inquiétude morose, une peur bleue, quant à son avenir politico-judiciaire au Sénégal.

En effet, n’ayant pas pu être député dans cette 14eme législature, ne pouvant plus se prévaloir d’une quelconque nouvelle « Immunité parlementaire », Ousmane SONKO à découvert, prend conscience de toute sa vulnérabilité, de toute sa faiblesse, face à ces dossiers compromettants qui l’attendent au « Temple de Thémis ». 

Pas moyen d’y échapper !!!!! les élections locales derrières nous, les élections législatives itou, la fin des vacances judicaires qui se profile en Septembre 2022, son face à face avec le Juge d’instruction sur le dossier de viol de notre « sœurette » Adji Raby SARR est inévitable. Ce dossier qui n’augure rien de bon pour lui, source de sa déchéance prochaine, la manipulation et la désinformation demeurent son seul crédo pour sauver sa vieille peau devant cette Gaminette, enfin héroïne qui nous libérera de cette calamité qui nous guette depuis 2014.

Une manipulation à laquelle il  use et  abuse sans retenue, sans scrupule, durant ses tenues populistes.

Comme à l’accoutumée, dans son dernier point de presse, il s’y est voluptueusement adonné allant même, par moments, à manquer de respect à ses « ouailles » aveugles et à insulter leur intelligence. Ainsi, en bon manipulateur, Ousmane Sonko les avait sevrés  pour un bon moment de ses discours pernicieux  et déjà, ses disciples convulsaient  en manque des prophéties du Gourou BABA qu’ils boivent jusqu’à la lie. Le dernier discours creux,  décousu, de leur leader  les a encore requinqués et ils pensent conquérir l’Univers avec. Pauvres militants abusés, pauvres militants abêtis !!!!

Qu’à cela ne tienne, mais au moins qu’on s’accorde sur un point : SONKO ne parlait pas à « nous », SENEGALAIS intelligents.

Tout citoyen averti, s’est aperçu très vite que le speech du leader du Pastef qui a duré deux tours d’horloge, s’est résumé en deux temps forts. Le reste avait pour objet d’amuser la galerie, et tenir en haleine son auditoire handicapé sur qui, on déroule la machine de propagande et de manipulation de Joseph GOEBBELS à l’ère hitlérienne. 

Dans un premier temps, le gus s’est évertué à rappeler les clauses de la coalition perverse, dévergondée de YAW d’abord, et de YAW-WALLU ensuite. Le maintien et la sauvegarde de la coalition YAW-WALLU dans laquelle patauge le Pastef reste le seul rempart, la seule bouée de sauvetage contre les déboires judiciaires prochaines de son Responsable. 

Oui, Ousmane SONKO ne compte que sur d’ éventuelles propositions de loi qu’aurait initiée cette coalition, au besoin, pour sa réhabilitation une fois déchu de ses droits par le juge, ou pouvoir peser sur la balance en cas de rapport de force avec le pouvoir de Macky SALL. C’est ainsi qu’il est prêt dans son discours, à jeter à la vindicte populaire tout leader de la coalition qui s’emploierait à quitter leur navire tanguant dans les eaux troubles d’un compagnonnage insincére, pour regagner la majorité présidentielle. Au demeurant, SONKO a même menacé de publier, de vulgariser les termes de leurs accords politiques, afin que nul n’en ignore, et prendre à cet effet les Sénégalais en témoin. Cependant dans ce souci de maintenir ses « camarades » dans les liens de la décence et de la loyauté, SONKO, l’hypermnésie a vite oublié que dans une vie récente, il avait trainé Abdoulaye WADE et son fils dans la boue. Il serait inutile d’y revenir mais de toute façon la Famille WADE n’a pas encore statué sur ces crimes de lèse-majesté dont SONKO serait l’auteur. Par ailleurs, ce qui est constant: l’amnistie de Karim WADE, c’est avec Macky SALL, qui semble avoir la majorité, ou avec personne. La révision de son procès risque de lui échapper, car elle s’apprécie au niveau de la Justice indépendante et non au niveau de l’assemblée.  

Poursuivant sa pauvre et chaotique communication, car faisant du coq à l’âne, à 18 mois des élections, Ousmane SONKO nous informe qu’il est candidat à ces élections présidentielles à venir en 2024, dans un mépris déroutant des règles et normes du Pastef à qui ce choix revenait à travers ses instances de DÉCISIONS avec toute la solennité qui sied. Le plus petit Sénégalais a compris, derrière cette précipitation, derrière cette démarche ingrate de renégat, se cache une volonté d’usurper le statut de « Candidat déclaré » à la Présidentielle, et de pouvoir s’en victimiser au cas ou il serait convoqué par la JUSTICE ou condamné par celle-ci. Mais dans cet exercice, SONKO doit se garder de ne pas oublier, lui citoyen Sénégalais, qu’avant tout, il est inculpé depuis 18 mois pour viol et doit en répondre devant les juridictions de son pays avant de candidater pour le diriger en 2024. C’est ça la vérité. La manipulation ne passera pas ! Cette manipulation brute, sauvage, cynique et macabre qu’il aurait aussi tenté sur le bas peuple, en le faisant croire que feu François MANCABOU aurait été torturé à mort pour avoir refusé de signer le PV de police ou il était question de l’incriminer. A priori, ce qui échappe à Ousmane SONKO, depuis Novembre 2016 il est possible pour le justiciable Sénégalais de se faire assister par un avocat dés son interpellation par la police. L’officier de police judiciaire est tenu de notifier ses droits à l’interpellé au risque de faire annuler toute la procédure de l’enquête de police, le PV y compris. Comme ce fut le cas sur le dossier Khalifa SALL. Ce qui veut dire en clair : tout justiciable interrogé sans la présence de son avocat entraine la nullité du procès-verbal d’audition. Dans cette situation, quel conseil aurait laissé François MANCABOU se faire torturer pour avoir refusé de signer un PV qui aurait confondu Ousmane SONKO ????? Une histoire à dormir debout dont le soubassement reste la victimisation, principal fonds de commerce de la politique du Pastef.

Le Pastef n’a pas de militants. Les pro SONKO ne sont pas avec lui. Ils sont juste contre Macky SALL pour diverses raisons qu’eux mêmes ignorent des fois, et que nous nous refuseront d’énumérer ici. En réalité rien n’attire chez Ousmane SONKO.

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