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CAMPAGNE AGRICALE 2022-2023, 4000 TONNES DE CEREALES COMME OBJECTIF

 Du 17 au 20 août, le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a procédé à sa traditionnelle tournée de suivi de la campagne agricole. Pour la première phase, le périple a mené le Pr Moussa Baldé à Tambacounda, Kaffrine, Kaolack et Fatick, quatre des plus grands bassins agricoles du pays. Dans cet entretien, il revient sur les constats qu’il a faits sur le terrain.

Monsieur le Ministre, vous venez de boucler votre tournée agricole qui vous a mené dans les régions de Tamba, Kaffrine, Kaolack et Fatick. Quel constat avez-vous fait sur le terrain ?

Effectivement, j’ai consacré ma tournée à ces quatre grandes régions, car elles occupent une place centrale dans notre pays et dans notre agriculture. Tantôt sous le soleil et tantôt sous la pluie. J’ai visité des champs magnifiques en compagnie de producteurs heureux et plein d’espoir.  L’abondance de pluies annoncée par les instances météorologiques est bien confirmée, pour le moment, à travers tout le pays. Et si l’hivernage se termine bien, nous sommes partis pour avoir des productions plus importantes que celles de 2020.

Quelles sont les attentes et doléances exprimées par les producteurs que vous avez rencontrés durant cette tournée ?

L’un des objectifs de ces tournées, c’est d’avoir un dialogue direct avec les producteurs dans leur lieu de travail. Dieu merci, le monde rural reste encore un peu à l’abri des fake news et autres intoxications charriées à travers les réseaux sociaux. Cette année encore, les producteurs se disent globalement satisfaits de la mise en place des intrants. Ils ont relevé la hausse des prix des engrais et sollicité un renforcement de la mécanisation. En ce qui concerne les engrais, j’ai dû rappeler que sans les efforts budgétaires sans précédent consentis par le Président Macky Sall (210 milliards de FCfa en trois ans), pour accompagner les paysans, les prix des engrais auraient doublé, voire triplé, comparés à ceux appliqués actuellement. Pour la modernisation de notre agriculture, le Président, comme lors du Pap1 (Plan d’actions prioritaires du Pse), nous a instruits de maintenir la cadence. C’est dans ce cadre que nous sommes en train d’exécuter un programme de mise en place de 700 tracteurs, 50 moissonneuses-batteuses, des magasins de stockage et du matériel post-récolte et de transformation.

Quels sont, cette année, les objectifs en termes de production céréalière ?

L’objectif est d’atteindre la barre symbolique des quatre millions de tonnes de céréales et de maintenir les autres spéculations au moins au même niveau que l’an dernier.

Vous avez inauguré et visité des fermes Anida d’un genre nouveau. Quelle appréciation en faites-vous ?

Les fermes Anida sont le modèle parfait de l’exploitation agricole moderne. Elles matérialisent notre ambition de promouvoir une agriculture moderne, productive et pourvoyeuse d’emplois décents.

Des informations véhiculées dans la presse font état de ravages des cultures par des chenilles et rongeurs dans les zones que vous avez visitées. Qu’en est-il exactement ?

Pour le moment, la situation phytosanitaire est maitrisée. Sur le terrain, je n’ai pas eu de plaintes de la part des producteurs sur des attaques de nuisibles. Au niveau de la région de Louga, il y a eu des attaques contre le niébé, mais la Dpv (Direction de la protection des végétaux) est sur le terrain et la situation est sous contrôle.

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