Message à la Nation – Législatives et HCCT: Tout ça pour ça après 9 mois de gestation… (Alcaly Ben M. Diouf)

Tout ça pour ça après 9 mois de gestation avec un format au timing exceptionnellement court de 9:58 chrono fast Track la montagne va accoucher dans la douleur d’une souris pour ce samedi mais au forceps du secret.

Bon alors que tous les savants politiciens du bled avaient tous dit à l’unanimité que la politique ne tombe jamais enceinte mais quelle accouche sans prévenir le président Macky avec son tour de passe, passe de bon prestidigitateur politique les as fait mentir avec ce lapin qu’il va sortir de son chapeau de magicien.

Bon flashback quand même sur le monologue voulu très fédérateur et moralisateur, du rassembleur à la bonne heure du dialogue législatif obligatoire pour cause ipso facto d’exceptionnelle contrainte par corps arithmétique qui s’est donnée rendez vous pour la 14ème législature.

Aux rendez-vous de l’histoire politique pré-électorale l’habitude étant une seconde nature alors l’éternelle litanie des chiffres lâchés en rafale à coups de 600 milliards subventionnés qui ont été mitraillés en partie pour les ventres affamés ne nous a point échappé sauf que cela ne pèsera pas en billets cfa dans le portefeuille du prospect visé qui s’est allégé par la crise et l’inflation tous azimut des prix.

Impossible de mettre en rubrique pertes et profits dans le tableau de bord du marketing politique concocté par les malins « Spin Doctors » du président cette contradiction de députés du peuple qui a flouté son adresse car cette vaine circonstancielle tentative de réunification salutaire des députés en 1 seule entité individuelle intuitu personae appartenant au peuple alors qu’ils sont issus de divers partis ou de mouvements politiquement nominatifs formant au final 3 différents groupes d’affinités politique plus ou moins différents de par leurs idéologies.

Alors les non-dits du « ndawal » non détaillé ont été le spectacle affligeant retransmis par la presse globale relayant ces images de ce dépité déshonoré au comportement de va nus pieds posés sur la table car certainement transpirants hors babouches, ou encore ce futur Arsène Lupin qui s’est mué en statue debout sur une table, immobile face au perchoir et quid de ces inconscients nostalgiques casseurs de mobilier appartenant à l’État et par ricochet aux sénégalais.

Ces néo estudiantins avec certainement un grain dans la tête qui se sont trompés d’institution in memoriam des bravades lors des destructions du resto Argentin de l’UCAD qui dans leurs folies dévastatrices s’en sont donnés à cœur joie en toute méconnaissance de leur règlement intérieur et du délit de flagrance excluant l’immunité parlementaire.

Il est vrai que sous la présidence législative du président Macky Sall du sang avait coulé pendant le fameux pugilat de 2 députés donc le doigt menaçant pointé vers un collègue du même groupe parlementaire devient un phénomène nouveau qui augure de lendemains tumultueux. Sans compter l’arrachage de perruque de faux cheveux connus des agresseurs en scooter ou les coups de talons aiguilles sur les cranes féminins qui font légion à la sortie des écoles primaires. L’arôme Maggi a été sans aucun doute notre Arsène Lupin voleur d’urne puis en bon récidiviste a réussi son fait d’arme unique dans les annales du parlement a été le rapt du trophée emporté dans son camp sous bonne escorte dans un capharnaüm de borne fontaine.

Alors comme moralité le slogan Sénégal Béneu Bopeu Leu Kènn Mounou Ko Khadj a vu ses limites chez les députés départementaux des partis politiques ou des mouvements qui ont oubliés qu’ils sont dévolus au peuple toujours mis au centre de tous les enjeux politiciens.

En bref certains se sont comportés comme dans une armée mexicaine avec une soif d’en découdre alors que ce peuple souhaitait une assemblée multicolore de dialogue et de rupture  et a renvoyés les 2 camps dos à dos avec un résultat étriqué qui sera la conséquence d’une déception à la hauteur de l’espérance et si l’espoir tant rêvé était au rendez-vous de cette législature cela ce saurait au coin de la rue du marché Colobane.

Alors à l’aune de ce cirque déshonorant de certains honorables députés sera-t-il interdit d’interdire ou de ne pas interdire le flagrant délit quand l’immoralité et la liberté destructrice des uns commence là où s’arrête celle des autres ou pas ?

Ne faudrait-il pas appliquer la loi dans toute sa rigueur en cas de flagrance et si cela devenait la lancinante question d’actualité de cette prise de fonction et non ce débat juridico réglementaire du droit de siéger ou pas des ministres ou autres que les textes écrits doivent savoir évacuer.

Notre weekend post Magal sera très, très passionnant en surprises et plein de rebondissements dont seul le chef détient les secrets à ne pas en douter

* Alcaly Ben Mouhamed Diouf
Personnalité Politique du département de Foundiougne
Coach en Stratégies de Parcours & de Rdv
Com & Marketing Politique

#MackySall #MessageÀLaNation