Burkina Faso : L’Institut français ferme ses bureaux jusqu’à nouvel ordre
L’Institut français restera fermé au Burkina Faso, suite aux actes de vandalisme et de saccage opérés sur ses deux sites de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, samedi et dimanche, par des manifestants hostiles à la France lors du coup d’Etat qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
« Suite aux actes de vandalisme et de saccage opérés sur les deux Instituts français du Burkina Faso le samedi 1er octobre 2022, l’Institut français du Burkina Faso restera fermé au public jusqu’à nouvel ordre. Les deux sites de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso sont concernés par cette fermeture temporaire », a écrit l’Institut dans un communiqué.
« Nous vous communiquerons de nouvelles informations dans les meilleurs délais », a ajouté l’Institut français du Burkina Faso.
Samedi soir, des manifestants ont incendié une guérite devant le siège de l’ambassade de France à Ouagadougou, et saccagé une partie de l’Institut français à Bobo-Dioulasso (Ouest) et celui de Ouagadougou.
Les manifestants accusaient la France de « protéger » Damiba. Cette position des manifestants s’étaient renforcée quand le capitaine Ibrahim Traoré avait déclaré que Damiba se serait réfugié à la base militaire française à Ouagadougou, afin de préparer une contre-offensive.
Ces informations avaient été démenties formellement par la France qui a également condamné « avec la plus grande fermeté », les violences intervenues contre ses « emprises diplomatiques au Burkina Faso », dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères.
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