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Les leaders de Yewwi Askan Wi prennent Serigne Mahi Niass à témoin: «On ne se laissera pas faire et on laissera pas faire»

En prélude au Gamou, la coalition Yewwi Askan Wi s’est rendue hier à Médina Baye. C’est Khalifa Sall qui a livré le message de leur délégation pour d’abord solliciter des prières pour la consolidation de leur compagnonnage. Khalifa Sall a aussi assuré qu’il n’est pas question pour Yewwi Askan Wi de se laisser faire.

 Comme il est de coutume, les responsables politiques font le tour des cités religieuses à la veille des événements religieux. C’est dans cette perspective que la coalition Yewwi Askan Wi s’est rendue hier à Médina Baye. Reçus par le Khalife général, les leaders de Yewwi AskanWi ont pris à témoin Serigne Mahi Niass.

«La défense des intérêts des populations est notre credo. Nos petites personnes ne comptent pas du tout. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons des prières pour une consolidation de notre entente. Qu’Allah nous préserve de toute tentative pour disloquer notre organisation», a soutenu Khalifa Sall d’emblée.

Le président de la conférence des leaders de Yewwi de faire noter au Khalife de Médina Baye qu’ils sont en face d’adversaires redoutables qui ne veulent obéir à aucune règle. «Nous sommes conscients de la place que vous occupez dans la société. Votre avis ainsi que celui de tous les guides religieux comptent beaucoup pour nous. N’eussent été vos interventions, les choses se seraient passées autrement», renseigne l’ancien maire de Dakar.

Khalifa Sall de prévenir le pouvoir. «Nous sommes certains qu’il ne reculera devant rien, mais qu’il sache qu’on ne se laissera pas faire et on ne laissera pas faire. Qui s’attaque à l’un de nous s’attaque à nous tous», martèle-t-il.

Aida Mbodji a abondé dans le même sens. Elle estime que les choses ne peuvent plus se dérouler comme avant. Faisant allusion à l’élimination de Khalifa Sall et Karim Wade à la présidentielle de 2019, l’ancienne mairesse de Bambey assure que toutes les dispositions seront prises pour éviter qu’une telle situation se répète. « Il est vrai qu’il n’y a rien d’officiel mais quand la presse assure tous les jours que la convocation d’un tel ou tel autre est imminente, nous devons rester sur nos gardes », dit-elle.

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