A LA UNEACTUALITESPOLITIQUE

EDUCATION : Des contractuels en situation de détresse…

« Le système éducatif est en train de sacrifier les enseignants du P5 2017…« , selon les enseignants contractuels qui menacent de perturber l’année scolaire. En effet, regroupés en collectif, ils réclament plus de considération à l’endroit de leur ministère de tutelle.

PUBLICITÉ

« Trop c’est trop…

« En effet, depuis plus de 6 ans de service ces jeunes dévoués à servir l’éducation nationale souffrent le martyr en attendant leur arrêté d’admission définitive au cap. Après avoir fait la pratique depuis 2 ou 3 ans, toujours la même précarité professionnelle. Trop c’est trop« , réclament-ils « la sortie immédiate du P5 2017 avant fin Octobre« .

L’avenir des enseignants contractuels…

D’après le collectif « Notre carrière d’abord » dans une note parvenue à Senego, « l’Etat du Sénégal est entrain d’hypothéquer l’avenir des enseignants contractuels en leur privant d’un arrêté d’admission au CAP depuis plus de 2 ans, notamment l’arrête P5 de la session 2017. Plus 1000 enseignants attendant ce fameux arrêté sans lequel il leur est impossible d’espérer une titularisation dans la fonction publique« .

Situation « injuste » et « regrettable »…

Avant de poursuivre : « Par conséquent, des enseignants continuent à souffrir le martyr en restant 5 ans voire 6 ans sans être intégrés dans la fonction publique, contrairement aux autres corps de l’administration qui attendent maximum 2 ans. Une situation injuste et regrettable mais malheureusement l’État continu à faire du dilatoire et ne se soucie guère de ces lenteurs administratives qui plombent la carrière de ces vaillants enseignants en les maintenant dans une précarité absolue. Ces enseignants contractuels, plus précisément ceux du P5 2017 se réservent le droit d’entamer une grève si rien n’est fait d’ici la fin du mois d’octobre« .

#Education #P52017

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page