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« Rififi dans le camp de la majorité présidentielle » : Souleymane Jules Dieng recadre Ibrahima Sène

Plus on s’approche de l’élection présidentielle de 2024, plus le débat sur une 3e candidature de l’actuel Président de la République du Sénégal devient passionnant et souvent même passionné. Quoi de plus normal pour une démocratie majeure.

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Mais doit-on au nom de cette démocratie, ou si vous voulez, cette liberté de pensée user et abuser d’une appartenance à cette élite pensante pour manipuler les esprits ou les enfermer dans le carcan d’une « manière de voir » unique? Bien sûr que non! Sous ce rapport précis, M. Ibrahima Séne du PIT à tout à gagner en faisant sa propre introspection ou tout le moins en bénéficiant d’un appel à l’ordre ou à la raison.

Dans une contribution publiée par un site en ligne et dans lequel l’on se perd dans des élucubrations aussi fantaisistes que sibyllines, Ibrahima Séne soutient mordicus que le  » Président Macky Sall est l’objet de pressions de certains cadres de son parti pour l’obliger à solliciter son investiture à la présidentielle de 2024″.

L’Insinuation selon laquelle le Président Sall subit des pressions relève d’une affirmation désinvolte et gravissime et est très loin de la vérité. Ceux qui connaissent le Président Sall savent pertinemment qu’il n’est pas du genre à subir des pressions de son camp encore moins de s’y plier.

Mais c’est un homme qui écoute, qui écoute , passionnément, obstinément ! C’est plus qu’une insulte aux sénégalais que d’ affirmer de façon catégorique et péremptoire des allégations selon lesquelles les « pressions » sont assimilables à des invectives et insultes à l’endroit de Macky Sall.

Faudrait-il rappeler à M. Séne que la question de la 3ème candidature du Président Macky Sall pour un 2ème quinquennat est une affaire trop sérieuse pour être réductible à la sauvegarde d’intérêts particuliers. C’est probablement parce que M. Séne a une perception mercantiliste de la gestion du pouvoir qu’il a cru devoir faire allusion à cela.

Manifestement, sans aucun discernement et sans aucune précaution il loge tous les cadres à la même enseigne pour leur imputer la victoire à l’arrachée du camp présidentiel lors des élections locales et celles législatives. En lieu et place d’une généralisation suspecte pour le moins rédhibitoire M. Séne devrait avoir le courage de citer des noms de ces cadres qui veulent  » tordre la main » au Président Sall et ceux qui ont travaillé pour la défaite de la coalition présidentielle. Jusqu’à preuve du contraire, partout les gens se sont donnés corps et âme pour une une victoire éclatante mais des contingences complexes dont le contours n’ont pas été épuisés par l’analyse superficielle et plate de M Séne, notamment la demande sociale prégnante, ont déterminé l’issue des deux dernières élections.

Soutenir le contraire par des accusations aussi grotesques que gratuites relève de la légèreté intellectuelle. Beaucoup de sénégalais et non des moindres estiment que le Président Macky Sall doit se représenter en 2024 et mérite de gagner pour être parvenu à mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence, pour la sérénité dont il a toujours fait montre face au débat aux ras de pâquerette systématiquement entretenu par ses détracteurs mais aussi et surtout pour les nobles ambitions qu’il nourrit pour son pays par devoir de redevabilité.

Pour la question précise de la 3e candidature, il appartient plus au Conseil Constitutionnel de se prononcer pour édifier l’opinion publique nationale. En attendant il est loisible à chaque sénégalais d’avoir une position et même de déclarer sa candidature . Ce que vous reconnaissez d’ailleurs à Macky Sall. Mais vous avez peur de la réaction de la rue comme réponse des populations à la déclaration voire l’acceptation de la candidature de Macky Sall.

Ma foi ! Le communiste a bien vieilli. Vous reprochez à ceux qui souhaitent voir Macky Sall de ne pas faire du suivisme de ces opposants qui évoquent la question du 3e mandat juste pour en faire un instrument de surenchère politique avec une idée préconçue. La formule employée n’est qu’une métaphore. Sans violence mais marquée par la camaraderie et la sympathie . Loin de l’insolence ! Nul ne peut tordre le bras au Président pour lui faire faire ce qu’il ne veut pas faire. Concédons à ceux qui l’ont dit la liberté d’avoir une position tranchée sur la question d’une 3e candidature du Président Sall et d’avoir eu le courage de l’exprimer à haute et intelligible voix.

Pendant que d’autres sont dans des calculs alors qu’ils ont eu à déclarer publiquement que ce mandat est le dernier . Ils sont dans le Gouvernement et dans les postes stratégiques . Ils doivent assumer ou s’assumer . N’ y a t-il pas une vie après la gestion des affaires qui ferait que ceux qu’il appelle cadres puissent trouver des planques beaucoup plus prestigieuses et mieux rémunérées en fonction de leurs compétences? Qui parle se dévoile . Ibrahima Séne a une perception prébendière très marquée du pouvoir. Sinistre vision que celle-là. Il urge que M. Séne sache que le soutien d’une 3e candidature du Président Sall à la présidentielle de 2024 relève beaucoup plus d’une conviction forte que du souci de la conservation de privilèges indus.

Que penser de M. Séne qui caricature les cadres apéristes comme des nostalgiques du  » Parti État » qui veulent brûler le pays pour des intérêts égoïstes ». Idée sombre et saugrenue. Le Sénégal a irréversiblement et inexorablement pris le chemin de la démocratie majeure pour ne pas dire achevée. Il n’y a que l’esprit d’un prestidigitateur apocalyptique qui peut soutenir le contraire.

Souleymane Jules Dieng membre de
Coordination des Cadres APR Département de Guédiawaye

#3EMandat #IbrahimaSène #SouleymaneGuèye

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