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(Vidéo) Nouveau pensionnaire de la NBA G-League, Babacar Sané raconte son parcours de Ziguinchor aux États-Unis !

Après trois années en NBA G-League, Babacar Sane va poursuivre sa carrière en NBA G-League avec la franchise américaine IGNITE. Dans un entretien avec wiwsport à Saly avant son départ, le joueur de 19 ans s’est confié sur ses nouvelles ambitions.

Pouvez-vous nous raconter vos débuts ?

C’était difficile de nourrir ce rêve de devenir un basketteur international. Et ce n’était pas évident de démarrer la carrière dans un endroit comme la Casamance (Sud du pays)ou le basketball n’a pas beaucoup de visibilité. Mais j’ai toujours en moi, en mon rêve. Et jusqu’à ce jour, l’histoire est loin d’être terminée. Donc je m’accroche et j’avance en travaillant.

Comment avez-vous intégré la NBA Academy Africa ?

Je m’entraînais avec mon coach Wally Faye Goudiaby. C’est là-bas que la NBA Academy m’a repéré avec l’aide d’Assane Badji qui est ici présent. J’ai fait des tests je suis revenu et c’est après que j’ai rejoint définitivement l’académie à Saly.

Comment s’est passée votre intégration en Équipe Nationale du Sénégal ?

C’était intimidant avec l’âge. J’étais le plus jeune, il fallait que j’écoute et que je suive les conseils des plus grands. J’ai eu aussi le soutien d’Assane Badji qui me disait de ne pas m’en faire que j’étais là-bas grâce à mon potentiel, tout ira bien. Donc j’ai suivi ses conseils et ceux de Gorgui DIENG pour intégrer rapidement.

Comment espérez-vous votre intégration aux États-Unis, un pays qui parle anglais ?

C’est vrai que l’adaptation ne sera pas facile, c’est un pays étranger. Mais sur le plan linguistique, je ne vais pas me faire de soucis. Il faut savoir que j’ai l’habitude de parler anglais. C’est d’ailleurs la langue qu’on utilise ici à la NBA Academy. Au début moi qui parlais français j’avais des problèmes ici. Maintenant je suis habitué. Et j’ai l’habitude de voyager aussi avec nos compétitions que l’on joue à l’étranger.

Quelles sont vos attentes pour ce contrat de 2 ans que vous avez signé ?

La première année, ce sera sans doute pour m’adapter à ma nouvelle vie. Mais aussi et surtout le jeu. Parce que c’est très différent de ce que nous faisons ici en Afrique. Le basket Ball est rapide et a plus de rythme là-bas donc je dois m’adapter à tout cela. Je vais beaucoup apprendre, travailler et me concentrer pour y être à 100% lors de la deuxième année.

Ressentez-vous une pression ?

Ce n’est pas une pression, peut-être des appréhensions. C’est une nouvelle vie pour moi. Mais je suis prêt mentalement et physiquement. La NBA G-League est une porte à ouvrir selon moi pour accéder au rêve ultime de tous les jours qui est de jouer dans la NBA.

Pensez-vous à la concurrence ?

Je suis prêt pour ça. Ici à l’académie, on nous prépare à cela et de façon très rigoureuse. C’est pourquoi je dis toujours qu’il faut être prêt pour intégrer l’académie. Parce qu’on nous prépare ici  à la compétition, à la concurrence.

Quelle expérience tirez-vous de la BAL?

C’est une bonne expérience qui te fait grandir en tant que jeune joueur. Cela t’ouvre les yeux sur plein de choses dans la vie professionnelle. C’était ma première expérience avec les pros. Il y’avait de la frustration, de la pression. Mais heureusement que j’étais bien entouré. Avec les conseils, j’ai pu évoluer et améliorer mon jeu comme après la Coupe du Monde U19 aussi.

Qui vous motive tous les jours ? Vos idoles?

La première personne qui me motive, c’est ma mère. C’est elle qui me donne la force de me donner à fond. Quand je suis fatigué à l’entraînement et que je pense àelle, je continue. J’ai aussi des références chez les sportifs comme Gorgui Sy Dieng et Sadio Mane. Je veux m’impliquer dans le développement de mon pays comme eux.

Quelque chose d’inoubliable ces dernières années ?

Je me suis blessé, une fracture au pied entre novembre et décembre. J’ai beaucoup pleuré , j’ai fait une dépression. Peu de gens étaient au courant de cette blessure qui m’a beaucoup fait grandir.

Votre ambition en dehors du projet sportif ?

Je voudrais redonner à mon pays tout ce qu’il m’a offert. Je ne parle pas seulement de la Casamance mais du Sénégal. Pour moi, ceci est le rêve de tout athlète qui s’est battu pour arriver à un certain niveau.

wiwsport.com (NAF)

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