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LES JCC, UN RENDEZ-VOUS POUR CEUX QUI S’IMPOSENT UN CONTENU ENGAGÉ DANS L’UNIVERSEL

Tunis (Tunisie), 30 oct (APS) – Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dont la 33e édition a démarré samedi à Tunis sont un rendez-vous pour les réalisateurs dont l’écriture et le contenu sont engagés dans des valeurs universelles, a déclaré, samedi, la directrice générale de ce festival, Sonia Chamkhi.

« Les JCC sont un rendez-vous pour ceux qui cherchent et œuvrent dans l’exception, qui s’imposent une écriture et un contenu engagés dans les valeurs universelles, humaines », a-t-elle dit lors de son allocution prononcée devant un parterre de personnalités du cinéma.

Selon Sonia Chamkhi, l’édition 2022 des JCC vise davantage de parité, les « choix d’implication sociale et citoyenne’’ de ce festival ne pouvant se faire « sans l’apport des cinéastes femmes, du Nord et du Sud ».

Le programme de cette édition prévoit « deux rendez-vous inédits » destinés à réhabiliter « les pionnières » et faire découvrir « les dignes héritières » du cinéma africain.

En attendant le public a pu découvrir « Fatema, la sultane inoubliable » du réalisateur marocain Mohammed Abderahmane Tazi, président du jury de la compétition officielle long métrage fiction de cette édition 2022 des JCC, lancées en 1966.

Ce film a été projeté en ouverture de la 33e édition du plus ancien festival du continent africain, dont le menu comporte plusieurs films venant du monde arabe et de l’Afrique.

7 films sénégalais en lice

Au total, 44 films, dont 7 sénégalais sont en compétition lors de cette édition des JCC qui va coïncider avec la première africaine du film « Xalé, les blessures de l’enfance » de Moussa Sène Absa.

Moussa Touré est également de la partie avec « 20 ans après », un documentaire consacré à un ancien enfant soldat en République démocratique du Congo. De même qu’Alain Gomis et son film « Rewind & Play », consacré au chanteur noir américain Thélonious Monk.

Les jeunes réalisateurs sénégalais ne sont pas en reste avec Thierno Seydou Nourou Sy, dont le court métrage documentaire intitulé « La musique est mon refuge », dresse le portrait d’une femme alliant sa passion pour la musique et sa vie d’épouse et de mère.

La réalisatrice Ramata Toulaye, auteure d’un court métrage fiction intitulé « Astel », concourt dans la session ’’Ciné-Promesse’’ avec Rokhaya Baldé et son film « A la recherche d’Aline ».

Le dernier réalisateur sénégalais en lice est Christophe Rolin, avec son film « Le voyage de Talia », qui concourt pour le compte de la Semaine de la critique, nouvelle session des JCC.

La délégation sénégalaise est conduite par le directeur de la cinématographie, Germain Coly.

Le programme de cette édition est certes riche de films de pays habitués à participer aux JCC, tels que la Palestine, la Syrie, l’Irak, le Liban, le Sénégal ou le Burkina Faso.

Mais le festival met aussi en exergue des pays situés dans la partie méridionale de l’Afrique que sont la Tanzanie, le Mozambique, l’Ile Maurice, Angola, etc.

Les organisateurs ont par ailleurs prévu un focus sur le cinéma de l’Arabie Saoudite, pays invité d’honneur de cette édition, en plus d’une fenêtre sur le cinéaste italien Fellini et les cinémas espagnol et palestinien.

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