ABDOUL AZIZ MBAYE EN CROISADE CONTRE LA DESACRALISATION DES SCEAUX ET EMBLEMES DE LA REPUBLIQUE
Décidément, le Sénégal est un pays spécial ! Pour des raisons purement politiciennes sur fond d’activisme débordant, certains ministres, maires et directeurs généraux ont chassé les sceaux et emblèmes de la République pour les remplacer par des logos et effigies de propagande. Un état de fait que déplore le président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye. D’où sa croisade contre la désacralisation et la banalisation des symboles de la République.
Au lendemain des incidents survenus lors de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, le président de la République, Macky Sall, avait invité les Sénégalais à plus de civisme et de citoyenneté en sauvegardant la sacralité des institutions et édifices publics. Un appel qui semble avoir trouvé un écho favorable puisque le président du mouvement Futursen,
Khalifa Abdoul Aziz Mbaye, a surfé sur les souhaits du chef de l’Etat. Ce, après avoir tristement constaté que les logos du Programme Sénégal émergent (Pse) ainsi que les couleurs et effigies (marron-beige et cheval) de l’Alliance Pour la République (Apr) ont fini par chasser les sceaux et emblèmes (Drapeau, Lion et Baobab) de la République des espaces publics.
Une véritable désacralisation et banalisation que compte combattre Khalifa Abdoul Aziz Mbaye. « Comme je l’avais expliqué lors de la cérémonie de lancement de mon mouvement Futursen, les politiques et autorités étatiques doivent préserver la sacralité des symboles et emblèmes de la République. Allez vous aventurer dans les édifices publics, les mobiliers urbains et les infrastructures de transport public comme Dakar Aréna, Aibd, Stade de Diamniadio, Dakar Dem-dik et Train express régional (Ter), vous ne verrez que des logos du Pse et les couleurs de l’Apr ( voir photos). Ce, en lieu et place des emblèmes et sceaux de la République à savoir le Drapeau, le Baobab et le Lion. Un logo d’un plan, fut-il gouvernemental, doit-il prendre le dessus au point de se substituer aux symboles de l’Etat ? Non ! » s’étrangle le président du mouvement citoyen Futursen, un ancien commis de l’Etat. « Je fais partie d’une catégorie d’intellectuels qui ont servi leur Nation à des niveaux insoupçonnés jadis mais dans la plus grande discrétion. C’est pour cela que je suis en train de mener la guerre contre ceux qui désacralisent et banalisent les sceaux et emblèmes de la République.
En effet, de façon quasi unanime l’on convient qu’un sursaut citoyen voire national s’impose à notre cher pays et aucune contribution ne serait de trop face à des périls multiples et divers. Notre nation est à la croisée des chemins. D’institutions fortes et de pratiques jadis stéréotypées nous passons à une société sans repères avec des paramètres aussi insaisissables que compressibles. Nous n’avons plus de référents communs. Nous sommes ainsi passés à une ère de désinstitutionalisation » s’indignet-il.
Avant de montrer sa détermination à apporter sa modeste pierre à l’édifice de la sacralité des sceaux et symboles appelés à reprendre leur place dans l’espace public et privé. « Oui ! La république doit s’inviter dans l’espace public et privé à travers ses différents symboles tels que le drapeau, le Baobab et le Lion. Ainsi, j’entends m’attaquer à une forme de désacralisation de notre République par la culture de nos emblèmes identifiants clairement définis par notre Constitution et qui doivent s’afficher comme attributs exclusifs de notre République » martèle Abdoul Aziz Mbaye. Il en profite pour appeler toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais imbus des valeurs de la République et soucieux d’un Etat fortement adossé aux principes de l’Etat de droit à venir se joindre au combat citoyen de Futursen.