Budget 2023 : Un budget solutions face aux préoccupations des Sénégalais
Le budget 2023 prend sa source dans le concept «JokkoakMacky» et est considéré comme un budget solutions pour alléger la souffrance des Sénégalais. Ce budget est arrêté à 6411,5 milliards francs Cfa.
Le marathon budgétaire a été entamé hier avec les considérations générales sur le projet de loi de finances de 2023, en présence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba. Ainsi, le budget 2023 est arrêté à 6411,5 milliards francs. Les recettes du Projet de Loi de Finances initiale pour l’année 2023 sont arrêtées à 4096,4 milliards (des recettes internes pour un montant de 3640,5 milliards et des recettes externes d’un montant de 279 milliards) contre 3647,8 milliards pour la Lfr 2022 et les dépenses à 5141,9 milliards contre 4702,9 milliards. Ledit projet de loi est bâti sur une prévision de croissance de 10,1%, contre 4,8% en 2022 et un déficit budgétaire attendu à 5,5% contre 6,2% en 2022 ; l’objectif étant de le ramener et de le contenir à terme, en dessous de 3%, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion budgétaire.
La dette publique pour la gestion 2023 s’élève à 424,3 milliards
Globalement, la pression fiscale est projetée à 18,3% du Pib en 2023 contre 18,1% au titre de la Lfr 2022, soit une progression de 0,2 point de pourcentage. Quant aux recettes des Comptes spéciaux du Trésor, elles sont arrêtées à 176,9 milliards en 2023, soit une hausse de 18,2%. Elles sont constituées essentiellement des comptes d’affectation spéciale pour 154,4 milliards, dont 17,9 milliards destinés au fonds intergénérationnel (5,2 milliards) et au fonds de stabilisation (12,7 milliards), et des comptes de prêts positionnés à hauteur de 20,8 milliards. Les intérêts sur la dette publique et la masse salariale devraient progresser respectivement de 21,2% et 22,8% pour s’établir à 424,3 milliards et 1273 milliards en 2023.
Concernant les dépenses d’acquisitions de biens et services et de transferts, elles sont programmées à 1679,4 milliards. Quant aux dépenses en capital (dépenses d’investissement), elles sont prévues à 1588,2 milliards contre 1753,8 milliards dans la Lfr de 2022, soit un repli de 9,4%. Le budget de la présidence est chiffré à 71,6 milliards francs ; celui de la primature (29,4 milliards); l’Assemblée nationale (20,7 milliards); le Haut conseil des collectivités territoriales (9,1 milliards), le Conseil économique social et environnemental (7,5 milliards) ; la Cour suprême (3,3 milliards) ; le conseil constitutionnel (1,1 milliard); la Cour des comptes (10,5 milliards).