«NOUS AVONS ESSAYE D’APPELER ADJI SARR A PLUSIEURS REPRISES, NOUS N’AVONS PAS PU LA JOINDRE»
Outre l’affaire Amy Ndiaye Gniby, l’Association des Juristes Sénégalaises (Ajs) s’est prononcée pour la première fois sur le dossier Sweet Beauty. En effet, Dior Fall Sow a révélé que l’Ajs, après avoir écouté Adji Sarr, appelé cette dernière à plusieurs reprises, mais sans succès, car elle avait disparu.
C’est ce mardi que la confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr se déroulera devant le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. A la veille de ce rendez-vous, l’Association des Juristes Sénégalaises (Ajs) consent enfin à parler de cette affaire.
D’emblée, Dior Fall Sow soutient que l’Ajs assume sa position de ne s’être pas prononcée sur ce dossier. «Et nous continuerons à l’assumer jusqu’à ce que les autorités compétentes chargées de régler cette affaire le fassent. Dans cette affaire, il y a des tenants et des aboutissants. Nous sommes toujours les premiers à réagir en cas de violation des droits humains des femmes. Nous avons deux déclarations : celle du présumé coupable et celle de la présumée victime», souligne-t-elle d’entrée avant de relever quelques zones d’ombre dans les déclarations des deux parties.
Et de révéler : «Nous avons reçu Adji Sarr dans notre boutique de droit, nous lui avions demandé comme nous le faisons avec toutes les victimes si elle a porté plainte, si elle a un avocat et si elle a un certificat médical et elle a répondu oui à toutes ces questions. Nous lui avons aussi demandé si elle a un suivi psychologique et elle a dit non. Ainsi, nous lui avons demandé de laisser ses coordonnées pour la rappeler afin de la mettre en rapport avec un psychologue. Nous avons essayé de l’appeler à plusieurs reprises, nous n’avons pas pu la joindre, elle avait disparu. Nous nous sommes dit que c’est dommage et que l’on ne peut plus rien faire. C’est cela qui justifie notre attitude sur cette affaire».