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Un mois déjà. Le début de la fin d’un régime.

Echec fatal du vampire & Heureuse déception des vautours

Retenez bien le chiffre 8 de ce jour de gloire pour le maestro Pape Alé Niang, pour le Sénégal et les Sénégalais. Le soir du 9 Novembre 2022 a failli avoir lieu le grand festin tant rêvé, si espèré et tellement préparé qui devait réunir, autour d’un immonde banquet jubilatoire, les pires affreux du monde médiatique sénégalais durant le lugubre et chaotique magistère, heureusement finissant du Président Macky Sall. Une infecte cuisine fut concoctée ce soir-là à l’aide de condiments pourris et d’épices véreuses apportés par des vautours affamés qui rivalisèrent de dextérité et d’inspiration sordides dans
l’attente de doigts et d’orteilles sanguinolents, d’oreilles déchiquetées, d’yeux percés et de tripes généreuses représentant les restes succulents du gibier anormalement charnu que le chef des vampires avait annoncé avoir piégé, trahi qu’il était par l’illusion d’avoir sucé son sang chaud après
des années d’une patience devenue intenable. Pour arriver à ses fins diaboliques, ce dernier a dû déployer tout l’arsenal de sa cour de sorcières, de goules, d’ogres pour venir à bout de ce dur à cuir. Pressés de se gaver avec les restes de ce membre récalcitrant de la colonie, mais prudents pour
n’avoir pas encore sniffé l’odeur fétide de son cadavre en décomposition, les vautours essayaient tant bien que mal de cacher leur excitation légitime, leur allégresse et leur soulagement dans une mine de fausse tristesse et de colère feinte en attendant que les caméras s’éteignent et que les
rideaux s’abaissent pour que la danse jubilatoire des jaloux et des revanchards reprenne de plus belle. Le maestro Pape Alé Niang avait fini de se faire d’innombrables ennemis au sein même de sa colonie corporatiste de vautours vénimeux et sales.
C’est donc difficilement et maladroitement que ces derniers allaient devoir afficher de la tristesse et de la peine pendant qu’ils sont surexcités et euphoriques à l’idée de soulager leur boulimie et leur haine en se gavant prochainement avec les restes du cadavre d’un des leurs.
L’odeur puante de la sauce qui continue de mijoter sur un feu généreusement entretenu par des vautours mesquins, d’autres hypocrites, certains mouchards, revanchards et corrompus; sans oublier les vautours tordus, les tortueux et les grincheux. Certes tous des vautours, mais chacun avec son agenda de comptes à régler avec un membre de la colonie trop scrupuleux qui refuse de manger à tous les râteliers.
Il ne faut surtout pas rater ce beau jour mémorable pour rien au monde. C’est le jour de la revanche des vautours sales, des vautours traîtres, des vautours jaloux, des vautours collabos, des vautours génuflexeurs, des vautours sangsues, des vautours chasseurs de primes, équilibristes et lâches. Des vautours suceurs du seul sang d’un des leurs qui a eu tort d’être sélectif quant à la chair qui doit le nourrir.
Tous des vautours quand-même, mais chacun avec son agenda de comptes à régler, car en voici une occasion inouïe de lui faire sa fête.

Ecoutez alors les nouveaux arguments des vautours traîtres et des vautours corrompus, devenus des éléments de langage pour vautours propagandistes. Ils ne parlent plus de l’excellent journaliste, mais du mauvais citoyen.
Alors, son courage incontestable devient subitement témérité. Son honnêteté et son combat contre l’injustice se muent en naïveté.
Son engagement, lui, a désormais des relents de suicide.
Tout simplement parce qu’il faut noyer son chien…….
Chaque vautour se reconnaîtra dans la description de la colonie.
Les ardeurs des vautours ayant été subitement tempérées par l’annonce de l’échec du vampire en chef, une vague de silence assourdissant envahit alors la cérémonie funeste.
Que grande fut leur déception lorsqu’ils apprirent que le vampire en chef n’a pu digèrer le sang trop amer de sa proie.
Il n’a pas pu non plus l’avaler, car le cuir trop dur de celle-ci a eu raison de ses ventouses totalement désarticulées et de ses nombreux crocs tous brisés.
Que ces sales, très sales et ces salauds de vautours nous épargnent leurs larmes de crocodiles et se gardent d’aller lui rendre visite en prison ou de rendre visite à ses parents et à sa petite famille.
Merci el maestro, d’avoir sauvé toute ta corporation de la radicalisation dictatoriale du régime politique qui gouverne le Sénégal. Il a aussi sauvé les activistes et les hommes et femmes politiques.
Cérise sur le gâteau, El maestro a accélèré de manière irréversible la chute du Président Macky Sall dont le régime ne pourra plus tenir jusqu’en 2024.
Et pour cause.
Comment des autorités publiques ont-elles réussi la triste et inintelligente prouesse de passer du traitement judiciaire d’une affaire privée de viol sexuel présumé dont on accuse un opposant politique, à un recel de documents militaires pour atterrir honteusement à un délit de publication
de documents estampillés « secret défense » avant d’aboutir, subrepticement, à une violation manifeste de la liberté d’expression, de la liberté de penser tout court. Ce n’est ni plus ni moins qu’un viol flagrant de la liberté et des droits élémentaires de tous les Sénégalais, à travers un de ses
défenseurs les plus éminents, doublé d’un journaliste émérite. Une erreur stratégique vient d’être commise par le Président Macky Sall dont les jours de son régime sont désormais comptés, car le Maestro Pape Alé Niang sera la dernière bonne prise avant Mr. Sonko.
Toute nouvelle prise intermédiaire sera du menu frétin et témoignera de la faiblesse du Président Macky Sall et de son régime devant l’ouragan que représentent Mr. Ousmane Sonko et la force de frappe de sa troupe civile.
De faiblesses en faiblesses, l’écroulement sera le seul sort qui attend ce régime. Surtout que l’objectif majeur visé par le Président Macky Sall dans l’arrestation bête et arbitraire du maestro Pape Alé Niang, c’est de permettre aux sales et corrompus vautours de pouvoir argumenter le postulat selon lequel, « si le Sénégal veut rester ce havre solitaire de paix dans un environnement de feu, de fumée ou de cendres incandescentes, il faut permettre au Président Macky Sall de poser sa troisième candidature après qu’il ait fini de créer les conditions techniques et informatiques de faire triompher celle-ci en 2024 ».
Le dictateur est nu. De tels vautours, autant qu’ils sont, sont tous indignes de feus Sidy Lamine Niasse et Babacar Touré dont le maestro Pape Alé Niang peut fièrement se prévaloir d’être leur digne héritier. Il faut donc laisser ce processus se dérouler et contribuer même à l’accélérer afin que cette page
sordide de la gouvernance du Sénégal soit définitivement fermée.
J’imagine déjà de manière vicieuse, mais prémonitoire, la scène d’un Pape Alé Niang, le maestro, qui accueille le Président déchu Macky Sall pour lui enseigner les astuces contre les rigueurs de la vie carcérale, car ce dernier sera devenu entre temps, par la faute de ses propres turpitudes, son
nouveau compagnon d’infortune dans l’enceinte de la prison de Sébikotane.

Contribution-Hommage de V.I.P. à El Maestro Papa Alé Niang.
Chérif Cheikh Tidiane Seck

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