«C’EST MA DECISION SI JE DOIS ETRE CANDIDAT OU PAS»
Macky Sall remet de l’huile sur le feu autour du 3ème mandat. Il a, dans les colonnes du New York Times, fait savoir hier que c’est sa décision s’il doit oui ou non participer à la présidentielle de février 2024. Sa décision, certes, mais qui préoccupe au plus haut point les Sénégalais!
De ni oui ni non, l’actuel locataire de l’avenir Léopold Sédar Senghor commence à confirmer ses poulains qui disent qu’il sera leur candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Et c’est depuis l’extérieur, plus précisément aux États-Unis où il séjourne actuellement, qu’il s’est épanché sur ce sujet et sur plusieurs autres dossiers internes du Sénégal. « Il est clair qu’aujourd’hui, il n’y a pas de débat juridique (pour savoir s’il peut ou non se représenter). Maintenant, que je sois candidat ou non, c’est ma décision. Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais. » Telle est la réponse de Norman servie par Macky Sall aux journalistes du New York Times. Ce malgré le fait que plusieurs de ses proches dont Farba Ngom, Cheikh Kanté, Abdoulaye Diouf Sarr, etc., le poussent ouvertement à briguer un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable selon l’opposition.
Macky Sall veut deux sièges permanents avec droit de veto à l’ONU
Poursuivant, le président de la République estime normal d’être critiqué dans son action politique et pas seulement dans son travail de président. Se prononçant sur la position de l’Afrique dans les organismes internationaux, Macky Sall estime qu’il doit y avoir plus de places pour l’Afrique au G20 ainsi qu’au Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans cette dernière instance, Macky Sall veut deux sièges permanents avec droit de véto. En ce qui concerne le G20, le président de la République affirme que la question est en bonne voie. Mais, pour le Conseil de sécurité, « le débat est plus difficile.» De toutes les façons, les Sénégalais l’attendent de pied ferme sur cette question du troisième mandat. Ce dès lors que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs, selon l’article 27 de la Constitution. N’en déplaise à Farba Ngom et compagnie !