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L’ÉTAT DE SANTÉ DE PAPE ALÉ NIANG INQUIÈTE LA CAP

‘’Nous sommes véritablement inquiets après l’évacuation de Pape Alé Niang dans un état critique à l’hôpital principal de Dakar dans la soirée de samedi à dimanche’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

Ibrahima Lissa Faye a signalé que l’administration pénitentiaire avait jugé utile d’évacuer Pape Alé Niang qui avait repris sa grève de la faim depuis sa réincarcération en prison mardi.

‘’Il n’avait pas voulu être évacué à l’hôpital, mais l’administration pénitentiaire n’a pas voulu prendre de risque et a dû solliciter un de ses avocats afin de pouvoir l’amener à l’hôpital’’, a fait savoir Ibrahima Lissa Faye.

Il a assuré être en contact avec un des avocats qui doit rendre visite au journaliste afin d’en savoir un peu plus sur l’évolution de son l’état de santé.

Ibrahima Lissa Faye en appelle au ‘’sens des responsabilités » et invite les autorités à œuvrer dans le sens d’un règlement définitif de cette affaire ‘’avant que l’irréparable ne se produise’’.

Le journaliste avait de nouveau été placé sous mandat de dépôt, mardi, après que le ministère public avait requis et obtenu auprès d’un juge la révocation de la mesure de son placement sous contrôle judiciaire

Il avait été arrêté la veille par des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur qui avait estimé que le journaliste avait violé la mesure de son contrôle judiciaire.

Le maître des poursuites reproche notamment au journaliste de s’être prononcé sur des éléments de son instruction lors d’un Live d’un activiste établi à l’étranger.

‘’Sur réquisitoire dûment motivé adressé au Juge Mamadou Seck, le Procureur de la République, outré par l’intervention du journaliste sur le live de Molla Morgun et la sortie jugée tendancieuse à propos du DG de la Police nationale Bocar Seydou Yague, a requis la révocation de la mesure de contrôle judiciaire’’, avait réagi dans un post, son avocat Me Khoureychi Ba.

Le journaliste Pape Alé Niang, emprisonné une première fois le 9 novembre, avait bénéficié, dans un premier temps d’une liberté provisoire. Il est poursuivi pour “divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale”, “recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles”.

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