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Kolda – Le fleuve Casamance « se noie » dans son propre lit : Je propose et j’accuse !

On sait critiquer. On sait dire stoppe. On sait s’alarmer et alerter. On sait remarquer les mauvaises choses et en constater les dérives, mais sait-on faire de plus concret ? Quelles initiatives citoyennes FACE à l’agonie du fleuve ? Ce fleuve qui souffre depuis LONGTEMPS DEJA.

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Pour redonner vie à NOTRE FLEUVE, ce fleuve qui m’a baigner, moi et tant d’autres générations, il faut redonner vie aux cours d’eau grâce à la RENATURETION de SES BERGES. À la suite de la disparition des activités économiques liées aux fleuves, nous avons négligé ce cours d’eau, en laissant son paysage et sa nature se dégrader.

Or, ce fleuve, nos rizières et rivières (visibles partout aux alentours de nos villages) disposent ou peuvent disposer également de nombreuses autres fonctions. Notre fleuve et nos rizières ont une importante fonction paysagère. Il est vrai qu’on ne peut pas nier la beauté d’un cours d’eau lorsqu’il est bien entretenu, mais que faisons-nous individuellement sans tout laisser à l’autorité lorsque celui-ci se noie ? Que faisons-nous avec l’autorité ou à côté de l’autorité ?

De plus en plus de villes réalisent que l’avantage des fleuves va au-delà de son aspect utilitaire, puisqu’il embellit également nos paysages urbains en offrant un espace propice à la contemplation. De plus, les cours d’eau revalorisent le paysage dans une optique de développement durable.

Ainsi, de nombreuses villes procèdent à la renaturation des berges de leurs fleuves. Longtemps délaissé, ce patrimoine naturel fluvial peut devenir enfin une partie intégrante du paysage des différentes localités qu’il traverse.

Un cours d’eau renaturé permet aux citadins et autres populations riveraines et aux touristes de se promener sur les berges, offrant ainsi un cadre de vie agréable et de la fraîcheur aux promeneurs.
Notre fleuve, c’est à nous tous de le sauver par les actes et non par les constatations. Il faut agir pendant que l’on peut le peu ! 

Ainsi, pour finir j’accuse l’Etat du Sénégal qui ne fait rien pour sortir de l’agonie ce beau fleuve capable d’offrir mille et une opportunités. J’accuse la mairie de la commune de Kolda qui semble perdu dans les méandres de cette chute écologique. J’accuse le conseil départemental. J’accuse enfin toutes les populations riveraines inertes face à ce désastre naturel aux conséquences nombreuses !

CTK, Koldois 

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