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SONKO REPORTE LA LEVEE DE FONDS DU NEMMEEKU TOUR ET INTERPELLE L’ETAT

Le bilan très lourd de l’accident survenu dans la nuit du samedi au dimanche sur la route de Kaffrine impliquant deux autobus n’a pas laissé indifférent des acteurs politiques sénégalais. En effet, au-delà du chef de l’Etat qui a annoncé via un message partagé sur son compte twitter un deuil national à compter de ce jour et un Conseil interministériel pour la prise des «mesures fermes sur la sécurité routière le transport public des voyageurs», plusieurs acteurs politiques dont Ousmane Sonko qui, après avoir annoncé le report du lancement de la campagne de levée de fonds du Nemmeeku Tour qui était prévu hier, dimanche 8 janvier, n’a pas manqué d’interpeler les autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle…

Dans un message partagé sur sa page Facebook, le maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef/Les Patriotes, a annoncé le report jusqu’à une date ultérieure du programme de levée de fonds du Nemmeeku Tour qui était prévu hier, dimanche 8 janvier.

Par ailleurs, Ousmane Sonko qui dit être «réveillé meurtri par la triste nouvelle de cet accident de la circulation», a appelé les autorités en place «à accorder une attention prioritaire à ce fléau aux conséquences humaines, sociales et économiques désastreuses pour le pays».

En effet, selon lui, des sources officielles datant de 2020, font état de plus de 4 000 accidents de la circulation qui occasionnent plus de 600 morts et des dégâts matériels estimés à 74 milliards de FCFA enregistrés chaque année au Sénégal. Et ces statistiques poursuit-il, «ne tiennent pas compte des accidents de motocycles et autres moyens informels de transport».

Poursuivant, le leader de Pastef qui cite toujours ses sources a indiqué que les «principales causes de ce drame sans fin sont : des chauffards ne disposant pas de permis de conduire ou en état d’ébriété, le défaut de contrôle technique, les dépassements dangereux, les stationnements irréguliers, le non-respect des règles de priorité, l’état défectueux des routes, le manque de tableau de signalisation, le manque de ralentisseurs dans les zones fréquentées par les piétons, la vétusté des véhicules, la proximité des maisons qui jalonnent certaines routes et l’absence d’aires de repos».

Sous ce rapport, fait-il remarquer. «Toutes ces causes relèvent avant tout de la responsabilité principale des autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle, de sanction et d’aménagement des infrastructures routières».

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