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MASSATA DIACK DEMONTE LES ACCUSATIONS «FALLACIEUSES» DE DETOURNEMENT

Soupçonné d’avoir été au centre d’un système de corruption visant à cacher des cas de dopage en Russie en 2011 et appelé à comparaître vendredi 13 janvier dernier, devant la cour d’appel de Paris, Pape Massata Diack est monté au créneau pour démonter toutes accusations de détournement principalement sur les revenus sponsoring appartenant l’IAAF. Dans un rappel historique, il a fait une chronologie de sa collaboration avec l’instance mondiale d’athlétisme et son rôle dans l’exécution des contrats de marketing qui, selon lui, ont contribué à augmenter les revenus à 18 millions USD. Dans un communiqué reçu hier, le président de Pamodzi, fait aussi la genèse des accusations de la justice française sur la gestion du Président Lamine Diack et l’acharnement sur sa propre personne.

Jugé par défaut en appel pour corruption dans le scandale du dopage russe et appelé à comparaître ce vendredi dans l’affaire, et soupçonné d’avoir organisé un système de corruption et de détournement d’environ 15 millions d’euros grâce à des commissions jugées «exorbitantes», Pape Massata Diack (PMD) a démonté toutes les accusations de détournement de revenus appartenant à l’IAAF.

Dans un document publié ce mercredi, à deux jours de son appel à comparaître ce vendredi, l’ancien chargé du marketing à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et président de la société Pamodzi a énergiquement récusé les soupçons de qui pèsent en son encontre sur les contrats sponsorings de l’IAAF. L’agent marketing a tenu à revenir largement sur sa collaboration avec l’instance mondiale d’athlétisme et les différentes transactions avec la société Dentsu retenue comme agence officielle 2001-2009.

18 MILLIONS D’EUROS PAR AN, L’APPORT DE PAMODZI

«Il faut aussi rappeler qu’avant que Papa Massata Diack ne soit sous contrat, l’IAAF recevait 9,3 millions USD de Dentsu. Son travail de consultance a permis à la structure de récolter 18 millions USD par an. Le mandat officiel et le contrat pour vendre des contrats sponsoring (signés avec Dentsu) à des sponsors ont bénéficié à l’Iaaf qui pourtant, n’est ni signataire ni exécutante», a-t-il indiqué, avant de faire un rappel historique sur les circonstances de sa collaboration avec l’IAAF et qui ont conduit à introduction de ladite agence. «Les raisons de ma collaboration avec l’IAAF découlent d’abord d’une participation au groupe de travail interne présidé par Helmut Diegel entre Mai et Septembre 2001, suite à la faillite d’ISL Marketing AG. Cela a abouti aux droits de Dentsu comme Agence officielle 2001–2009 avec un MG de 94 millions de dollars. Participation ponctuelle à la Commission Marketing & Promotion en Juillet 2006 avec la présence de Lamine Diack, Helmut Digel, Sebastian Coe, Jung-Ki Park, Valentin Balakhnichev, Isiah Kiplagat, Dahlan Al Hamad, Mynos Kyriakou, Pierre Weiss, Anti Philakoski. Denstu était attaqué pour son incapacité à trouver d’autres sponsors que des sociétés japonaises (TDK, SEIKO, MIZUNO, EPSON, TBS, TOYOTA) », explique-t-il avant de poursuivre : «Pape Massata Diack a suggéré à la Commission d’orientation la prospection vers les pays émergents du BRICS, en Corée du Sud, au Mexique, en Afrique du Nord/Sud et aux Caraïbes. Mandat avait été donné par Lamine Diack et Pierre Weiss de trouver des sponsors au niveau local et d’introduire Dentsu/AMS pour les présentations commerciales. Valentin Balakhnichev a été le plus réactif en invitant à Moscou dès le mois de Septembre 2006, mais personne ne voulait y aller !!! Il semblait que l’IAAF et Denstu n’avaient pas appréhendé les nouvelles réalités de l’économie mondiale. En plus de cela, ces pays avaient un besoin de reconnaissance sur leurs réussites soudainement acquises ».

CES ACCUSATIONS FALLACIEUSES SUR LA GESTION DE LAMINE DIACK

Pape Massata Diack estime que les accusations de la justice française portées sur la gestion de son défunt père Lamine Diack, ancien président de l’IAAF était une manière de jeter l’opprobre sur la gestion du Président Lamine Diack. «Il semble important, au vu des accusations de la justice française et du nouveau leadership de l’IAAF, qui semble vouloir jeter l’opprobre sur la gestion de Lamine Diack entre 2001 et 2015, alors qu’il était membre de la Commission Marketing & Promotion (2003 – 2007), présidée par le VicePrésident allemand Helmut Diegel) et Vice-Président depuis 2007 jusqu’en 2015 et Lord Sebastian Coe, l’actuel président. Qui plus est, gérant d’une agence de marketing et relations publiques CSM (Chime Sport Marketing) rattaché au groupe WPP (Martin Sorell) qui connaît bien le monde du Marketing Sportif. Il a validé personnellement tous les rapports présentés en Commission Exécutive, en Conseil et au Congrès de l’IAAF entre 2003 et 2015 », explique t-il.

CET ACHARNEMENT CONTRE PAPE MASSATA DIACK

Pape Massata Diack affirme et démontre également avoir été l’objet d’un acharnement. «Je pense que cet acharnement contre ma personne est un problème personnel car M. Coe a fait toutes les tentatives, à travers Feu Jean Marie Weber (ex PDG d’ISL Marketing AG), Helmut Diegel et surtout Nick Davies (ex Directeur de la Communication et Secrétaire Général Adjoint de l’IAAF) pour se rapprocher de moi en vue de sa campagne présidentielle de 2014/2015. Il est venu me rencontrer à trois reprises en mai 2014 à Shanghai (avec Helmut Diegel et Nick Davies lors du Meeting IAAF Diamond League), à Pékin (lors du Conseil de l’IAAF au Shanghai en Avril 2015), et finalement aux Bahamas (il est venu personnellement dans ma chambre pour solliciter mon soutien et une copie du rapport présenté à la Commission Marketing IAAF le 03 mai 2015 sur demande de Helmut Digel». «C’est dire, poursuit celui qui a eu à travailler comme Manager African Project à ISL Marketing (Lucerne, Suisse) de 1990 à 1996, en charge des compétitions d’athlétisme et du football à partir de Septembre 1995 (en Afrique du Sud)».

Pape Massata Diack a organisé plus de 45 compétitions en Afrique et a levé plus de 12 millions d’euros pour la Confédération Africaine d’Athlétisme, présidée par Lamine Diack (1973 – 2003). Revenant, avec toutes les justificatifs et pièces comptables sur le contrat avec Dentsu, Pape Massata Diack considère que ce serait «une accusation fallacieuse et mensongère» que dire de qu’il était le « tout puissant patron du marketing». «Je me suis rendu compte, après avoir lu le contrat IAAF/Dentsu 2001-2009 qui a été négocié et signé par Helmut Digel le 16 septembre 2001 à Tokyo, que l’IAAF ne détenait plus de droits commerciaux & TV. Tout appartenait à Dentsu. Mon rôle se limitait à ouvrir à AMS et à organiser des réunions. Helmut Digel et Pierre Weiss représentaient l’IAAF au sein du Steering Board avec Dentsu et EBU (European Broadcasting Union).

Après avoir démarché aux frais de l’IAAF entre 2007 et 2009, j’ai exigé la signature d’un contrat de «Sales Consultancy Agreement» entre Dentsu et une société Pamodzi Sports Consulting car l’IAAF ne m’avait jamais payé de commissions alors qu’elle avait vu deux nouveaux contrats VTB Bank et Samsung Electronics pour les World Athletics Séries, pour ses Championnats du monde Daegu 2011, et Moscou 2013.

En décembre 2006, l’IAAF avait embauché un Directeur Commercial & Marketing, de nationalité suisse, Luis Angel Carulla, qui rendait compte au Président et au Secrétaire Général. Il a été en fonction jusqu’en Mars 2012», précise-t-il ajoute que tous les contrats encaissés par Dentsu et AMS ont fait l’objet de tableau financier discuté avec le Vice-Président, en charge du marketing, Helmut Diegel, le Secrétaire Général Pierre Weiss (1997/2011) et Essar Gabriel (2011/2015), le Directeur Marketing Luis Carulla et la Directrice Financière Charline Hering. «Tous les contrats encaissés par Dentsu et AMS ont fait l’objet de tableau financier discuté avec le Vice-Président, en charge du marketing, Helmut Diegel, le Secrétaire Général Pierre Weiss (1997/2011) et Essar Gabriel (2011/2015), le Directeur Marketing Luis Carulla et la Directrice Financière Charline Hering. Pamodzi n’a jamais participé à cette réconciliation comptable car c’était à Monaco et n’a jamais encaissé les sommes, à part le contrat VTB 2007/2015, signé pour des raisons fiscales et de paiement de commissions», rappelle l’administrateur de Pamodzi.

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