LES LÉGUMES COÛTENT TOUJOURS CHERS, MALGRÉ L’ARRIVÉE DE NOUVELLES RÉCOLTES
L’abondance des légumes dans les marchés dakarois à la faveur de l’arrivée des nouvelles récoltes ne semble pas avoir eu l’effet positif escompté sur les prix qui restent élevés, si l’on en croit plusieurs commerçants interrogés par des reporters de l’APS.
En cette période de l’année où les premières productions issues de la campagne maraîchère ont fini de faire leur apparition, les marchés de Castors, de Grand-Dakar et de Nguélaw sont déjà envahies par plusieurs variétés de légumes.
Au marché de Castors, le visiteur est accueilli par les effluves des légumes qui répandent dans l’air un parfume indescriptible.
Daouda Kairé, un jeune vendeur de poivrons, de concombres et de tomates étalés à même le sol, indique que les prix ne sont pas stables sur le marché, malgré des nouvelles récoltes. Ils fluctuent au gré du temps, dit-il.
Il signale que la qualité des légumes laisse parfois à désirer en raison du problème de conservation que rencontrent les vendeurs.
Abondant dans le même sens, Fatimata Diallo, une femme de ménage, déclare à son tour que l’abondance des légumes n’a pas favorisé la stabilité de prix, comme espéré par les clientes.
Mandaw Ndiaye, un vendeur qui expose notamment des choux et des aubergines, soutient lui que la disponibilité des légumes n’a pas encore eu d’impact sur les prix. ‘’Le marché est bien fourni, mais les prix restent chers’’, déplore-t-il.
Venue acheter des légumes, Ndeye Diaw, déplore, elle, la ‘’stagnation’’ des prix, restés chers malgré l’arrivée des nouvelles récoltes.
Cependant, à en croire Diouba Seck, une vendeuse établie au marché Guelew, ces nouvelles récoltes ont bel et bien favorisé une baisse des prix.
Trouvée en train de prendre son petit déjeuner, la vendeuse de piment souligne que le prix de cette denrée est passé de 6000 francs CFA à 2000 francs CFA le kilogramme. Une situation liée, selon elle, à la forte offre actuellement sur le marché.