LA FRANCE, A ELLE SEULE, NE PEUT PAS SYMBOLISER LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE
Le président du Parti des patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a accordé une interview à la chaine de télévision Bbc Afrique.
Un des points de l’entrevue est axé sur la coopération internationale du Sénégal avec les puissances étrangères. Ousmane Sonko a décliné la conception qu’il a de cette prochaine collaboration, s’il est élu à la magistrature suprême.
« Nous ne sommes le pré-carré de personne. Nous sommes ouverts à travailler avec tout le monde. Nous sommes contre personne, ni pour personne. Nous sommes pour nous-mêmes d’abord. Ce que je veux dire à la France : s’ils pensent que c’est une histoire d’Ousmane Sonko ou de X ou Y. Non, c’est une histoire de la jeunesse africaine, des élites intellectuelles africaines » a -t-il expliqué au journaliste de la Bbc.
Selon lui, la relation du Sénégal avec la France est à réactualiser. Telle est la condition sine qua none signant les « belles perspectives entre nous et la France ».
« Mais si la France n’a pas compris malheureusement, pensant que le ton et le comportement paternalistes qu’il y avait d’antan peut continuer, cela risque de très mal se passer » a averti Ousmane Sonko qui dit tout de même privilégier les discussions et les négociations.
« L’Afrique a besoin de tout le monde et tout le monde a besoin de l’Afrique. La France, à elle seule, ne peut pas symboliser les relations avec l’Afrique. Ce serait trop réducteur » a-t-il renchéri.