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Violence policière sur des journalistes : l’ANPELS dénonce une énième bavures des FDS

Ce matin, des journalistes et techniciens des médias ont fait le déplacement à la cité Keur Goorgui pour faire leur travail qui consiste à recueillir des informations à mettre à la disposition du grand public, à quelques heures de la marche initiée par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko.

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Avec surprise et étonnement, des journalistes et des techniciens des médias, du nombre desquels des caméramen et autres photographes ont fait face, sans distinction aucune, aux forces de l’ordre qui se sont dressés contre eux. Des gaz lacrymogènes ont été volontairement tirés sur eux pour les empêcher d’accomplir leur mission habituelle. C’est là une énième forfaiture malencontreuse contre des professionnels de la presse dans l’exercice de leur fonction. Aucun de ces journalistes n’était sur ce lieu pour des manifestations politiques, le rôle du journaliste étant de recueillir des informations surtout dans de telles circonstances à haute portée politique.

L’Association Nationale des Professionnels de la Presse en Ligne du Sénégal (ANPELS) condamne fermement ces bavures exercées sur des professionnels des médias. Le technicien de Sunugal24, Libass Mbaye, par exemple, a été admis dans une clinique de la place, après avoir reçu une grenade lacrymogène dans le pied. N’eût été l’intervention de ses confrères qui était sur le terrain, le pire pourrait se passer. D’autres confrères ont également fait les frais des assauts des FDS.

Rien ne saurait justifier cette violence inouïe faite sur des journalistes et techniciens. ANPELS invite les FDS à plus de retenue et de compréhension à l’endroit des reporters. De tels incidents sont à éviter, pour la préservation de l’entente et la collaboration qui a toujours existé entre les différentes parties.

ANPELS rappelle aux FDS l’article 8 de la Constitution qui consacre le droit d’accès à l’information (le droit à l’information plurielle). Les éléments déployés sur le terrain ne doivent pas être victimes de traitements importunant leur travail.

Au demeurant, l’Association Nationale des Professionnels de la Presse en Ligne du Sénégal (ANPELS) invite les journalistes et techniciens à plus solidarité et de vigilance sur le terrain.

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