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« NOUS N’ALLONS PLUS ACCEPTER QU’OUSMANE SONKO SUBISSE LE MEME SORT, LE 30 MARS PROCHAIN »

En conférence de presse hier, vendredi 17 mars, les responsables du mouvement Y en a marre ont dénoncé les violences qui ont émaillé le déplacement du leader de Pastef, Ousmane Sonko, vers le tribunal pour son procès en diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang. Désignant le président Macky Sall comme étant l’unique responsable de ces tensions pour imposer sa troisième candidature, Aliou Sané, coordonnateur de Y’en a marre et compagnie ont prévenu qu’ils n’accepteront plus de telles injustices, lors de la prochaine comparution du leader de Pastef, prévue le 30 mars.

Le mouvement Y en a marre va-til rejoindre les partisans et sympathisants du maire de Ziguinchor et leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans le cadre de leur combat qu’ils mènent depuis quelques jours contre l’invalidation de sa candidature par une condamnation judiciaire dans le cadre du procès en diffamation qui l’oppose au ministre Mame Mbaye Niang ? S’exprimant sur les violences qui ont émaillé le déplacement du leader de Pastef, Ousmane Sonko vers le tribunal pour son procès en diffamation, lors d’une conférence de presse tenue hier, vendredi 17 mars, les Y’en a marristes ont formellement condamné le traitement qu’il a subi de la part des Forces de défense.

Face à la presse, Aliou Sané, coordonnateur de Y’en a marre et compagnie ont désigné le président Macky Sall comme étant l’unique responsable de cette situation de tension que traverse le pays. En effet, selon eux, Macky Sall n’agit que pour pouvoir briguer un troisième mandat. « Les FDS ont été mobilisées pour empêcher Ousmane Sonko d’aller librement au tribunal suivant l’itinéraire qu’il voulait emprunter alors que d’un autre côté, Mame Mbaye Niang demande même à ne pas être escorté », a dénoncé Aliou Sané qui met ainsi sévèrement en demeure le chef de l’Etat. « Trop c’est trop, il faut que Macky Sall arrête. Car toutes ces violences ne sont motivées que sa volonté de briguer une troisième candidature ».

Prenant la parole à son tour, Cyril Touré alias Thiat abondant dans le même sens, accuse lui aussi le chef de l’Etat de vouloir choisir à travers ce procès « ses concurrents » en perspective de la présidentielle de 2024. Loin de s’en tenir là, le rappeur du groupe Keurgui a également dénoncé la violence exercée par les éléments des forces de l’ordre sur le député Guy Marius Sagna malgré son écharpe de député qu’il portait en bandoulière. Toujours sur les événements du 16 mars dernier, les deux membres du mouvement citoyen, Thiat et Aliou Sané ont également dénoncé le blocus de la résidence du leader de Pastef par les forces de l’ordre retardant ainsi l’ambulance qui était venue l’évacuer d’accéder à son domicile. Sous ce rapport, ils ont prévenu qu’ils n’accepteront plus de telles injustices lors de sa prochaine comparution le 30 mars. « Même pour se soigner, il a fallu qu’il fasse un post pour qu’on le laisse sortir de sa maison » a martelé Aliou Sané. « Nous n’allons plus accepter que Ousmane Sonko subisse le même sort le 30 mars prochain. Il devrait pouvoir circuler comme le fait Mame Mbaye Niang », prévient pour sa part Thiat.

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