HONTEUX HIER, DÉCOMPLEXÉS AUJOURD’HUI D’ÊTRE RACISTES
Une dizaine d’années plus tôt, le racisme était une honte dans la société espagnole. des racistes avaient du scrupule, éprouvaient un certain scrupule Mais ça, c’était avant. Dans un contexte de la montée des partis extrémistes, le racisme n’est plus un tabou. Aujourd’hui, dès lors que des extrémistes de droite s’affichent au bel honneur du jour, le racisme semble être ouvertement assumé. La réalisatrice espagnole Inés Paris nous en parle dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv, en marge de la projection de son film « Pommes, poulets et chimères » à Dakar.
Dans son film documentaire réalisé en collaboration avec la Fondation Mujeres por Africa, la réalisatrice espagnole Inés Paris dresse le portrait d’une dizaine de femmes africaines vivant en Espagne. Le film a été projeté le 10 mars dernier au Centre culturel espagnol, Instituto Cervantes de Dakar en présence de la réalisatrice et de l’une des principaux protagonistes, l’hispano-congolaise Nicole Ndongala.
Le film fait tomber les préjugés dont la société espagnole accable ces femmes et montrent aussi le racisme dont ces femmes africaines sont victimes dans leur pays d’adoption. On peut voir qu’à côté de celles qui s’en sortent fort bien et qui la plupart sont des diplômées, il y en a d’autres pas éduquées, des paysannes qui ont beaucoup plus de difficultés.
Mais qui tout de même en Espagne ont acquis des compétences : alphabétisation, conduite, etc. Les femmes africaines ont aussi expérimenté le racisme de la part d’Espagnol(es).
HONTEUX HIER, DÉCOMPLEXÉS ET DÉBRIDÉS AUJOURD’HUI D’ÊTRE RACISTES