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LES RIVERAINS RÉCLAMENT DES MESURES POUR ÉVITER UNE DEUXIÈME CATASTROPHE

Les habitants de la Cité Avion de Ouakam ont vécu des jours cauchemardesques avec la présence de la boue suite aux fortes pluies du vendredi 5 août dernier. Ceci est causé par l’effondrement du mur du camp de la Gendarmerie voisin au quartier. Ils interpellent l’Etat et réclament des mesures afin d’éviter une nouvelle catastrophe.

Les fortes pluies tombées sur Dakar, le vendredi 5 août dernier, ont causé des dégâts énormes à la Cité Avion de Ouakam. Selon le coordonnateur du Collectif des habitants de cette cité, ces pluies avaient engendré des conséquences néfastes sur le quartier. Il soutient qu’elles ont entraîné la chute du mur du camp de la gendarmerie voisine au quartier. « La chute de ce mur, causé par les terrassements effectués dans cette zone déclassée, a entrainé une vague de boue, inondant ainsi la quasi-totalité des maisons de la cité avion. Des chambres à coucher, des salons, des téléviseurs, des ordinateurs, des armoires, des matelas, des habits, des tissus neufs, des documents importants, du ciment… pour ne citer que cela, sont devenus inutilisables à cause de la boue qui s’est fortement mélangée avec tous nos équipements », a dit Mouhamed Fall lors d’une conférence de presse tenue hier dans le quartier.

Il souligne que le danger persiste avec le reste du mur qui peut tomber à tout moment à cause, selon les habitants, par la pression qu’exerce l’eau sur les parois, pouvant blesser les passants. Cette boue, d’après le coordonnateur du Collectif, provient de la zone terrassée. « Nous exigeons la reconstruction sans délai de la partie cassée du mur de la zone terrassée, la déviation des eaux provenant de la cité Batrain vers la zone de l’aéroport, la construction d’un canal à ciel ouvert dans la zone terrassée et toutes les mesures permettant d’éviter une autre catastrophe, car en aucune manière, les populations ne pourraient tolérer une deuxième vague de boues dans leurs domiciles », ont lancé les habitants.

Ces habitants, en plus de vivre les conséquences néfastes des eaux de pluie, disent laissés en rade par les autorités, car étant dépourvus de tout. Ils réclament ainsi des infrastructures sportives et culturelles.

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