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VERS DES RÉPONSES ISSUES DES PLANS NATIONAUX

Les pressions haussières constatables jour après jour sur les prix des produits de consommation sont tout simplement intenables.

Cette inflation visiblement plus forte que prévue laisse à craindre de voir plonger des millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté et ainsi aggraver la faim et la malnutrition. Ce, avec un fort risque à compromettre les gains durement acquis en matière de développement surtout pour les pays sous-développés.

Une situation conjoncturelle due à la conjoncture économique mondiale imputable entre autres facteurs à la pire crise sanitaire mondiale (covid19) qui a esseulé le monde pendant plus de deux ans, à l’invasion Russe en Ukraine (guerre), compromettant ainsi un retour à la normale de sitôt et à la désarticulation des chaînes d’approvisionnement pour indisponibilité et cherté des matières premières, sans occulter le coût du fret maritime.

Ce renchérissement des prix de l’alimentation impacte négativement les populations des pays à revenu faible et intermédiaire, qui sont tenus de consacrer une part plus importante de leurs revenus aux dépenses de subsistance que celles des pays à revenu élevé. Cette dérégulation du marché mondial n’est pas sans conséquences inflationnistes dans les huit pays de l’Union économique monétaire ouest-africaine.

Ainsi, selon la note mensuelle de conjoncture économique de juillet 2022 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) qui fait état d’une décélération du rythme de progression de l’inflation, en glissement annuel, à 7,4% en juillet et 7,0% en août 2022, le maintien des tensions inflationnistes à un niveau élevé s’expliquerait par  «les répercussions attendues de la hausse des cours mondiaux des produits pétroliers et alimentaires, ainsi que l’impact de la période de soudure dans les pays sahéliens», lit-on dans la note.

Toutefois, «  les tensions inflationnistes devraient être atténuées par les mesures d’urgence prises par les Etats pour lutter contre le phénomène de la vie chère, ainsi que les interventions attendues au titre des Plans nationaux de réponse (Pnr) convenus entre les Etats et leurs partenaires», conseille l’Institut d’émission commun aux huit Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa).

Toutefois, la BCEAO avance des hypothèses qui, selon elle, «ces tensions pourraient être également atténuées par la poursuite de la décélération du coût de fret, dans le sillage de la tendance amorcée depuis janvier 2022 (-127,4 points de pourcentage entre janvier et juin 2022), ainsi que l’arrivée des premières récoltes de la campagne agricole 2022/2023».

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