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Feu à volonté !!!

C’est parti pour des tirs nourris à la mitraillette.
Ceux qui ont sonné la charge les premiers ont la particularité d’avoir été battus à toutes les dernières élections malgré leurs positions confortables dans l’appareil d’Etat. Tonneaux vides, ils ont toujours été des poids plumes électoraux. L’ennemi change de camp. Ce n’est
plus l’affreux rebelle doublé d’un violeur que l’on pilonnait à longueur de pages publicitaires pour plaire au Chef. Celle qui était considérée comme la cheftaine de l’armée mexicaine, parcourant le terroir pour vendre le Chef et ses projets, est ainsi devenue subitement la femme à abattre. Son crime de lèse-majesté, c’est d’avoir osé dire le mal qui guetterait la République. De dénoncer les mêmes procédés qui avaient emporté les Wade. Le fait d’avoir plus de c… que les hommes pour dire ce qui
gangrène la République, vaut depuis hier à la tête de liste nationale de Benno lors des dernières législatives un pilonnage à l’arme lourde. Un mitraillage qui vient des mêmes qui chantaient ses louanges, la comparant aux valeureuses femmes de Nder. Leurs sorties bien calculées pour être dans les grâces du Chef constituent une des tares de l’unanimisme dans nos formations politiques où seule la voix du maitre doit se faire entendre.
C’est d’abord celui qui se présente comme le porte-parole de son parti qui vient porter la réplique à la dame sans peur, cautionnant le choix du Chef et cousant des habits luxueux aux valeureux militants de la première heure. Le ton donné, un looser, directeur des Infrastructures aéroportuaires qui ne tient plus sur place depuis sa déculottée dans son terroir, s’est payé un encart publicitaire dans lequel il estime que les déclarations de la rebelle sont de bas étage. Les oreilles de notre héroïne vont siffler dans les prochains jours car tous ces messieurs et dames à l’avenir compromis vont vouloir tirer
au canon sur elle pour plaire au Chef. La particularité au sein de l’armée mexicaine est qu’elle est constituée d’hommes et de femmes qui sont loin de la race des aristocrates. Des roturiers et gens de peu de vertu plutôt !
Quand celui qui a l’oreille du Chef use de faux au sein même de l’Assemblée nationale et qu’il est démasqué par celle dont il a usurpé le vote, on conviendra qu’on est tombé bas, plus bas que terre.
kaccoor bi – le temoin

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