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Violence conjugale : Un agent de Dakar Dem Dikk écope de 45 jours de prison ferme

Battue à deux reprises par son époux, O. Sambou est allée chercher secours auprès de la justice. Son mari, un agent de la société Dakar Dem Dikk, a été reconnu coupable et a écopé d’une peine ferme.

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Les violences conjugales, un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur. Si certaines personnes préfèrent endurer, dans le secret absolu, leur calvaire, d’autres prennent le choix d’alerter les autorités afin d’éviter une tragédie. Parmi celles-ci, la dame O. Sambou. Mariée depuis cinq ans et mère de deux enfants, elle a traduit en justice son époux O. Ndiaye pour coups et blessures volontaires. À cause d’un problème dû à la dépense quotidienne, elle a récolté plusieurs coups de poing de son mari. En sus de cela, celui-ci, qui s’est laissé dominer par sa colère, l’a étranglée jusqu’à faillir lui ôter la vie.

« Pour me sauver de ses griffes, j’ai demandé à mon fils adoptif de le frapper. Malgré cela, il a continué à s’acharner sur moi. C’est la deuxième fois qu’il me frappe », a raconté O. Sambou qui a réclamé la somme de 100 mille francs CFA à son mari pour dédommagement.

Ce dernier, âgé de 39 ans, a déclaré, pourtant, aimer énormément sa femme. C’est la raison pour laquelle il ne compte pas se séparer d’elle. Agent à la société Dakar Dem Dikk, il est entré en rogne, dit-il, parce que sa femme a demandé à leur fils de le poignarder avec un tesson de bouteille, « même si ce dernier ne s’est pas exécuté. Je ne peux pas me séparer d’elle, à cause des enfants. Mon seul tort, c’est de l’avoir frappée. Elle n’a qu’à m’obéir », a-t-il soutenu, tout en implorant le pardon de sa dulcinée.

La représentante du ministère public a requis six mois d’emprisonnement ferme contre O. Ndiaye.

Mais l’avocat de la défense a plaidé pour l’apaisement. Après avoir déploré l’attitude de son client en lui rappelant qu’on ne tabasse pas une femme, il a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. « Une peine ferme va plomber ses activités professionnelles », a relevé l’avocat, selon le quotidien EnQuête.

Malheureusement, son client, qui a été reconnu coupable du délit de coups et blessures volontaires, a écopé d’une peine de 2 ans dont 45 jours d’emprisonnement ferme. Il doit également verser la somme de 100 mille francs CFA à la plaignante, en guise de dommages et intérêts.

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