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LES ESPOIRS DÉÇUS DES FOOTBALLEURS AFRICAINS

Il y a trois ans, un prétendu agent turc a fait miroiter au jeune footballeur en herbe, Emeka Luke Ekji, un Nigérian de 22 ans, un contrat dans un club professionnel turc. Non seulement Emeka s’est acquitté de 5 000 dollars, mais ses parents ont été contraints de vendre des terres pour payer son transfert à Istanbul.

A peine débarqué en Turquie, la promesse s’est révélée être un mensonge, anéantissant tous ses espoirs. Aujourd’hui, il survit grâce à de petits boulots. Il ne vient presque plus s’entraîner. Son cas est loin d’être isolé.

Chaque année, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (African Cup Turkey), des centaines de footballeurs africains, attirés par la promesse de succès et d’argent, espèrent être repérés par des recruteurs européens. Se faire un nom relève du parcours du combattant : seulement 2 à 3% d’entre ces candidats réussit à intégrer un club professionnel.

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