«TOUTES LES INFRASTRUCTURES DU TER APPARTIENNENT A L’ETAT ET SONT GEREES PAR LA SENTER»
Le Train express régional (Ter), exploité par la SNCF, appartient à 100% à la France, d’après les révélations faites par «Le Figaro». ce que conteste le directeur général de la société nationale de gestion du patrimoine du Ter (Senter), Abdou Ndéné Sall qui estime que« toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’etat et sont gérées par la Senter».
D’après «Le Figaro», le Train Express Régional(Ter) du Sénégal est une marque commerciale de la Sncf et appartient à 100% à la France. Des informations démenties par le directeur général de la Senter, Abdou Ndéné Sall, qui soutient que «toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’Etat et sont gérées par la Senter. L’Etat de Sénégal, représenté par la société de Patrimoine Senter, a décidé de confier l’exploitation à la Société privée Seter, dans le cadre d’un contrat d’exploitation et de maintenance, pour une durée permettant un transfert effectif de compétence, pour que la société nationale prenne le relais ». Il précise que c’est un contrat de gestion de 5 ans (prestation seulement), et ce n’est donc ni une concession, ni un affermage.
Par ailleurs, la direction de Senter explique que « le schéma d’exploitation retenu est un contrat de gestion qui liera la Société publique de patrimoine (Senter) et le groupement (Sncf/Keolis (Seter). Dans le cadre d’un tel contrat, l’Etat rémunère les services d’exploitation fournis par la partie privée. Le modèle de gestion retenu permet à Senter de récupérer la totalité des recettes et de supporter ainsi les risques de fréquentation. Les résultats attendus dépendront fortement des charges qu’elle assumera et du niveau de rémunération des services d’exploitation fournis par la partie privée. L’Etat du Sénégal est actionnaire à hauteur de 100 % au capital de Senter (société de Patrimoine) et de 34% au Capital de la Seter (Société d’exploitation). Les actions de l’Etat du Sénégal sont portées par la Senter, avec la nomination du Pca par l’Etat du Sénégal. En résumé, la Senter récupère l’ensemble des recettes du trafic et paye à la Seter les charges d’exploitation et de maintenance. La Seter est un prestataire de service de la Senter. Donc le patron du Ter, c’est la Senter, qui sous-traite la prestation d’exploitation à la Seter. Toutes les autres activités hors trafic sont réalisées directement par la Senter ».
C’est à ce titre que sur les1000 personnes recrutées pour l’exploitation du Ter, les 984 sont les Sénégalais et les 16 des expatriés. Pour les contributions des partenaires (prêts), il cite la France, à travers l’Agence Française de Développement, le Trésor français et la Banque publique d’Investissement, pour un total de 235,3 milliards de FCFA, la Banque Islamique de Développement (Bid), pour 195,6 milliards, la Banque Africaine de Développement (Bad) pour 111 milliards. Et l’investissement de l’Etat du Sénégal porte sur un montant de 238,1 milliards de FCFA dans ce projet. En ce qui concerne les objectifs financiers et de fréquentation de départ, Abdou Ndéné Sall estime qu’ils ont été largement atteints. En termes de voyageurs par exemple, il était prévu de transporter entre 50 et 60.000 voyageurs par jour la première année, mais ce nombre est finalement situé entre 80 et 90.000 personnes par jour, avec même des pics de 95.000 pendant l’hivernage.
