NGOUDA MBOUP PRONE DES DISCUSSIONS ENTRE MACKY ET SONKO
Le Président de la Haute autorité de régulation du parti Pastef-les patriotes, Ngouda Mboup est monté au créneau pour déplorer la situation politique actuelle très tendue à moins d’un an de la présidentielle.
Invité de l’émission Grand jury chez nos confrères de la Radio futur média (Rfm privée), l’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a saisi cette occasion pour demander solennellement au président de la République, Macky Sall, de s’inspirer du cas de ses prédécesseurs Abdou Diouf et son opposant d’alors Abdoulaye Wade et d’ouvrir des discussions avec son principal opposant, Ousmane Sonko afin de ramener le calme dans le pays. « Au Sénégal, nous l’avons toujours réussi dans ce pays. La personne à qui incombe la responsabilité en premier, c’est le président de la République. Il est le garant de l’unité nationale. Il est un juge au-dessus des partis. Les présidents Diouf et Wade étaient des gentlemen. A chaque fois que le pays était bloqué, ils se retrouvaient pour discuter. Parce qu’en réalité, il faut que la paix revienne pour l’intérêt supérieur du pays », a souligné Ngouda Mboup avant de lancer.
« Depuis combien de temps, Macky Sall n’a pas reçu son opposition. Et pourtant, il reçoit l’opposition étrangère. Ça ne s’explique pas. Charité bien ordonnée commence par soi-même ». Par ailleurs, donnant les nouvelles du leader de Pastef qui est interné dans une clinique de la place depuis sa journée mouvementée du 16 mars dernier, le Président de la Haute autorité de régulation du parti Pastef-Les patriotes estimant que « son état de santé est préoccupant » a demandé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. « Il faut l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. Ousmane Sonko est un élu de la République. On oublie souvent qu’il est maire de Ziguinchor. En plus de ça, il a également un statut qui est protégé par la Constitution du Sénégal. L’article 58 de la Constitution et le préambule parlent d’un jeu démocratique et loyal entre l’opposition et le pouvoir», a indiqué Ngouda Mboup.